La mort de l’emailing ?

L’emailing est-il mort ?

Ces dernières années ont vu une légère tendance à la baisse de l’intérêt pour l’emailing. Bien que la question de la mort de l’emailing ait été loin, la question commençait à se poser. Et il faut dire qu’il y avait quelques raisons à cela. Je ne parle pas des spameurs qui sont le grand fléau à combattre. Il s’agit aussi de pratiques, il faut le dire, peu recommandables des professionnels eux-mêmes. Envois massifs, messages inadaptés, irrespect des données personnelles… des méthodes peu appréciées des consommateurs qui l’ont parfois relégué au second plan.

Pour ce qui concerne les spams, on peut se demander pourquoi est-ce que l’on est souvent victime de ces pratiques. Pour répondre, il faut savoir que le spam est une industrie. en effet, les spammeurs gagnent de l’argent. Comment ? Je vous explique cela en détail…

Un spammeur va d’abord s’assurer que son adresse IP est masquée, c’est-à-dire qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à lui. Pour cela, il a différentes possibilités. Soit utiliser un VPN (Virtual Private Network). Il s’agit d’une réseau privé virtuel qui va vous attribuer une adresse IP aléatoire qui va changer toutes les x secondes ou minutes.

L’autre possibilité pour le spammeur est de pirater à distance des ordinateurs. Pas pour détruire des données, mais juste pour utiliser ces ordinateurs comme expéditeurs des emails spams. Les spammeurs arrivent ainsi à se constituer des réseaux de plusieurs milliers d’ordinateurs infectés sans que les propriétaires de ces ordinateurs ne soient au courant.

Les listes…

D’un autre côté, il a une liste de contacts emails. Une liste qu’il a acheté ou une liste qu’il s’est constitué à partir d’un robot qui va butiner le web à la recherche d’adresses emails écrites en clair. Avez-vous remarqué que, de plus en plus, en passant par le “contact” d’un site web, vous vous retrouvez devant un formulaire et l’adresse email n’est pas visible ? C’est justement intéressant parce que l’adresse email n’est pas visible qu’il vaut mieux mettre en place un formulaire de contact (plutôt que de donner, en clair, son adresse email. Donc, vous le savez maintenant : ne amais mettre son adresse email en clair sur son adresse email.

A ce moment là, il va lancer un email à des dizaines de milliers de “contacts” pour promouvoir, par exemple, la fameuse petite pillule bleue. Bien que la majorité des contacts recevront l’email dans les spams, certains le recevront, l’ouvriront et, encore moins achèteront ! On considère qu’environ 3 à 4% des internaute achètent suite à un email de spam reçu. Sur 10 ou 100 mille contacts, 4%, cela fait 40 ventes, mettons à 10€, soit 400€ gagnés par le spammeur… sur un seul email envoyé. Imaginez s’il répète l’opération 4 fois par semaine, cela lui fait 1600€/semaine.

Quand e vous disais que les spams sont une industrie…

Heureusement, un désintérêt des internautes pour ces « pratiques » —et une loi (RGPD)— sont passées par là. Ces mauvaises pratiques des professionnels ont tendance à diminuer depuis 2018. Mais ce n’est pourtant pas ce qui a donné un véritable coup de fouet à l’emailing depuis.

L’email marketing, que beaucoup voyaient disparaître au profit des réseaux sociaux, est pourtant, toujours là. Et bien là.

M. Florence, Président du Syndicat National de la Communication Directe (SNCD), à dit : C’est le canal préféré des internautes et le point de contact privilégié entre les marques et les consommateurs, même si l’on observe des disparités selon les classes d’âge (source : LSA)

Le Big Data + L’I.A. (Intelligence Artificielle) au service de l’emailing

Les outils mis à disposition des professionnels de l’emailing (les routeurs, les autorépondeur, les serveurs d’emails) n’ont cessé d’évoluer pour se mettre au diapason de l’évolution technologique et notamment du Big Data et faire reculer la mort de l’emailing annoncée… Prenons, pour comprendre la chose, un exemple concret. Si vous utilisez SG Autorépondeur, vous avez remarqué que les formulaires proposent une inscription via à un bouton, mais également la possibilité de le faire par un simple clic sur le bouton Facebook en dessous du bouton « normal ».

Si l’internaute rempli les infos du formulaire et clic sur VALIDER, alors seules ces infos demandées seront stockées avec le contact.

Mais si l’internaute ne fait que cliquer sur le bouton FACEBOOK, alors une grande partie des informations publiques disponibles sur le contact seront stockées. Cela permet bien entendu de recevoir plus d’informations que celles demandées.

Néanmoins, je vous invite à vous renseigner correctement sur le respect RGPD d’une telle pratique. Je vous rappelle que la loi RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données à caractère personnel) impose un “consentement clair et avisé” de l’internaute des données qu’il communique. Le fait de cliquer sur le bouton Facebook et récupérer plus de données que celles prévues (les champs du formulaire) peut, en effet, poser questions sur le plan éthique. La variété de réponses à mes recherches ne m’ont pas permis d’avoir une position tranchée sur le sujet.

Mais l’alliance du Big Data, de l’intelligence artificielle et du marketing par email ne s’arrête pas là.

Aller plus loin…

On dit souvent que le secret est d’envoyer le bon message, au bon moment et à la bonne personne.

Il s’agit donc, non plus d’envoyer une campagne d’emails à une liste de diffusion, mais de segmenter de plus en plus autour de profils-types. Ces profils-types pourront même être générés directement par des algorithmes (la fameuse I.A.) qui viendrait alimenter une propre base de données.

Des solutions comme SendinBlue, par exemple, proposent de faire évoluer l’heure d’envoi d’un email en fonction de données démographiques et comportementales récoltées en amont, mais également en temps réel en fonction des actions du destinataire.

La mort de l’emailing n’est donc pas pour demain…

La technologie permet aujourd’hui d’envisager les scénarios les plus fous pour optimiser son marketing et aboutir à ce « Grâal » du bon message, au bon moment et à la bonne personne. Cela voudra vraiment dire que chaque destinataire recevra, au bon moment, le bon message.

Mais l’utilisation d’internet (et donc des messageries) se fait de plus en plus sur smartphones. Cela pose des soucis quant au développement de versions différentes entre messageries qui ne fonctionnent pas toutes de la même façon.

Ainsi, par exemple, certains formulaires de votre autorépondeur s’afficheront parfaitement sur un ordinateur mais pas sur un smartphone. La solution, dans ce cas, est souvent de ne pas dépasser les 300 pixels de large lors de la création du formulaire.

Un autre souci peut aussi apparaître : la restitution des images dans les emails suivant la messagerie utilisée. Par exemple, la plupart des autorépondeur permettent d’importer une image dans votre email, puis de la redimensionner (si elle est trop grande par exemple). Il faut savoir que certaines messagerie (Outlook par exemple) ne prennent pas en compte le redimensionnement d’images dans un email. Ainsi, si votre image fait d’origine 400 pixels de large et que vous l’avez réduite, dans l’email, à 200px, alors outlook affichera l’image à 400 pixels (au lieu des 200 pixels prévus). Pensez donc toujours à bien préparer vos images à la bonne dimension AVANT de les importer dans l’email que vous vous apprêtez à envoyer.

L’emailing avec SG Autorépondeur

Et, enfin, le problème se pose d’être certain de pouvoir garantir que toutes les variantes de scénarios envisagées s’afficheront bien. Surtout de manière optimisée, à chaque destinataire, quelle que soit sa messagerie (ouf !). Là aussi, le choix de l’autorépondeur sera crucial. Si vous débutez, je vous recommande SG Autorépondeur car, non seulement il est le moins cher du marché (avec une offre à 10€/mois) mais il est également aussi bien pour les débutants que pour les experts. Il est très évolutif et comporte plus de 150 fonctionnalités.

Donc, vous le voyez, l’emailing (c’est-à-dire le marketing par email) évolue. Il se redonne une nouvelle jeunesse grâce aux réseaux sociaux, et à l’évolution technologique. La mort de l’emailing n’est finalement par pour demain.

Pour finir, sachant que 20% des emails n’arrivent jamais à destination (1 email sur 5), il est nécessaire de s’adapter. Et donc, de se tenir au courant des meilleures pratiques afin d’optimiser votre marketing.

Étant moi-même un expert de la délivrabilité, je vous recommande de me suivr. Je donne souvent des techniques et des stratégies pour que votre délivrabilité soit au top. Délivrabilité ???

Beaucoup de personnes ont une fausse idée de la délivrabilité. On pense souvent que la délivrabilité est l’assurance d’arriver en boîte de réception et pas ailleurs. Hors, cette définition est fausse !

La délivrabilité et le fait de maximiser les chances d’arriver en boîte de réception.

Les algorithmes des fournisseurs de messageries (gmail.com, yahoo, free, etc.) évoluent continuellement. Il est donc impossible de garantir d’arriver en boîte de réception, quoi que vous fassiez.

Visits: 131

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le svp...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Un écrin pour votre E-book

• Plusieurs modèles à disposition
• Chaque Couv vous sera fournie en 2 tailles

Avez-vous envie de...

Devenir un,
Entrepreneur Libre

Téléchargez le Livret “Lancer une web entreprise pour moins de 200 €/an” en remplissant ce formulaire :